May, jeune femme asociale à l’œil paresseux, développe une obsession pour les mains d’un beau garçon : coup de cœur pour le synopsis, avant même de lancer le film. Les weird girls reviennent à la mode et Lucky McKee, le réalisateur, les cernent à la perfection !

 

“If you can't find a friend, make one.”

L’enfance de May a été marquée par un grand isolement. Sa mère lui fabriqua une drôle de poupée qui deviendra sa seule véritable amie. Mais arrivée à l’âge adulte, notre singulière protagoniste a des projets plus ambitieux...

 

PAS DE PANIQUE. Il ne s’agit pas d’une énième histoire de poupée hantée. May est avant tout une histoire de solitude, teintée d’horreur et de gore, mais aussi d’humour et de sensibilité ; un récit sur les insécurités qui poussent au pire. Une comédie horrifique qui aborde un sujet lourd tout en restant légère et drôle. Mais par-dessus tout, c’est cet esthétique “weird girl core” qui attire ; d’autant qu’il est plus à la mode que jamais chez nos Pinterest girls un peu barjos.

 

Angela Bettis interprète une May très attachante et incarne avec justesse la grande maladresse, la tristesse et la frustration, qui, même si elles la mèneront à l’irréparable, nous empêchent de lui en vouloir. Catharsis pour les filles un peu bizarres qui ne brillaient pas socialement dans la cour du collège. On a même un peu envie qu’elle continue, en fait.

 

Vous n’êtes pas encore séduit ? Le charme d’une bande originale composée de rock alternatif devrait finir d’achever votre petit cœur palpitant.

 

Alors cher(e)s ami(e)s, redevenez l’ado weirdo que vous étiez ; et si vous étiez affreusement normal, peut-être pourriez-vous, le temps d’un film, vous prêter au jeu ?

 

Bisou, bonsoir.

Ecrit par Claire Spitz - 06/08/25