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THE CHRONOLOGY OF WATER

de Kristen Stewart

Mes beautés, oubliez les vampires, chassez les loups-garous et autres souvenirs douteux du milieu de carrière de notre chère reine : Kristen Stewart, KStew, ou Krikri pour les intimes, nous revient enfin avec son tout premier film en tant que réalisatrice.

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Une œuvre qui, sans nul doute, laissera de marbre ces benêts d’Américains, mais trouvera toute sa résonance dans nos petits cœurs européens. Attention toutefois, le bébé de notre adorée Krikri est à son image : une beauté mystérieuse, à l’allure insaisissable…

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The Chronology of Water fait partie des premiers films marqués par une attention minutieuse aux détails, dont la maîtrise impressionne.

Avec un caractère singulier et une esthétique unique, le film affirme une identité forte, composée de segments unis dans un montage acéré, au service du récit d’un chamboulement traumatique.

 

Adapté du roman éponyme de Lidia Yuknavitch, The Chronology of Water propose une plongée en toute subjectivité pour le spectateur. Et lorsque Kristen adapte, c’est toujours entre les lignes, j’invite d’ailleurs tous les metteurs en scène de récentes adaptations littéraires à en prendre de la graine.

 

Le film ne se prive de rien : il avance sans complaisance, avec une volonté d’agir, de dire, de montrer, loin de toute superficialité. S’appuyant autant sur les mots que sur la symbolique abyssale de l’eau, le film s’ouvre comme un labyrinthe émotionnel qui se dévoile peu à peu.

Les images en fil d’Ariane, le son immersif et le montage précis servent de clés de lecture, mais l’équilibre de l’œuvre trouve son centre en Imogen Poots, qui incarne Lidia avec intensité et fragilité.

 

Il ne me reste plus qu'à saluer la mise en scène hardie de Kristen Stewart, qui confirme qu’elle est non seulement une actrice formidable, mais sans doute une réalisatrice encore plus prometteuse. 

 

La vérité dominant ce récit, je me dois tout de même d’admettre qu’au bout de deux heures, quelques longueurs se font sentir…

Mais après huit ans de gestation pour donner naissance à ce film, je suis prêt à pardonner cet écart.

Et puis, chère Kristen, la vraie beauté ne naît-elle pas des défauts, pour mieux s’éloigner du générique ?

 

Bisou, Bonsoir.

Ecrit par J. - 15/10/25

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